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Le Kilimandjaro, plus haut sommet d’Afrique, en Tanzanie, en impose tant par sa beauté que par sa hauteur. Chaque année, environ 30 000 personnes tentent de le gravir. En octobre, Jean-Luc Falguières, assistant maternel à la crèche familiale d’Olivet depuis 2011 – et passionné de photo – et son fils, Quentin, viendront gonfler les rangs pour quelques jours. «Quand il m’a proposé ce projet, il y a deux ans pour mes 60 ans, j’ai accepté sans hésiter, se souvient l’Olivetain. Il y a quarante ans, j’y suis allé, avec trois collègues de l’époque et un médecin. Partager une telle expérience avec lui, c’est une évidence.»
Des mois de préparation
Se remettre au sport, rééquilibrer son alimentation, partir en randonnées aux forts dénivelés... Gravir une montagne se prépare bien en amont à la fois mentalement et physiquement. Le parcours se définit, jour par jour. Une acclimatation de 24 heures est même organisée, à 4 500 mètres, pour permettre à l’organisme de s’habituer à la réduction d’oxygène dans l’air. Pour autant, cette journée d’adaptation ne devrait pas être de tout repos pour les aventuriers olivetains. Le mal de l’altitude peut être si important que le corps refuse de se lever, un beau matin. «Dormir sur la caillasse», s’écouter, puis monter les derniers mille mètres, entre minuit et 8h du matin : c’est ce qui attend Jean-Luc Falguières et fils pour le dernier jour d’ascension. «Et mille mètres, avec un gros dénivelé, c’est costaud», soulignent-ils en chœur. Est-ce que cette aventure changera, aussi, la relation des deux hommes, peu bavards ? «Sans doute ! On est curieux de connaître ça», répondent-ils.
En revenant à Olivet, fin octobre, Jean-Luc Falguières envisage de monter une exposition de photographies, témoins de l’évolution climatique et touristique du Kilimandjaro entre hier et aujourd’hui.