À l'affût avec Robert Theyssens

Le photographe, membre de l’association Olivet Photo Vidéo, a été retenu pour illustrer la carte de vœux de la ville pour 2023. Son cliché, pris aux alentours du Donjon, montre un coquelicot solitaire au crépuscule.

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Après Valérie Gibaud et ses illustrations néo-rétro en 2022, le choix de la mairie d’Olivet s’est porté sur une photo de
Robert Theyssens pour figurer sur le message de vœux (voir dernière de couverture) de cette nouvelle année. C’est en arpentant les alentours du domaine du Donjon, un soir de mai 2019, qu’il a immortalisé ce coquelicot sur
fond de coucher de soleil. Arrivé à Olivet en 1980, en provenance de Bruxelles, Robert Theyssens savoure : « Je ressens une certaine fierté à l’idée que ce soit l’un de mes clichés qui ait été retenu. Une photographie est faite pour être vue. C’est donc un privilège.»

Aujourd’hui retraité, cet ancien responsable informatique indus- triel chez Suez a commencé la photographie à 18 ans, lorsqu’il a reçu son tout premier appareil reflex, un Praktica. Ses amis de l’époque l’avaient déjà initié à la
prise de vue. « On partait en balade autour de Bruxelles, et on photographiait des paysages. » Durant ses années actives, Robert Theyssens met un peu de côté la photo, avant de s’y remettre à l’arrivée de la retraite. Il a même rejoint l’association Olivet Photo Vidéo en 2018, avec laquelle il a présenté ses œuvres l’été dernier sur les grilles du parc du Poutyl à l’occasion de l’exposition Les gens d’ici.

Équipé de son Sony A7 III hybride, il promène son regard dans la rue, ou à la campagne pour trouver l’inspiration. « Quand les beaux jours arrivent, je prends beaucoup de photos de fleurs. J’aime aussi beaucoup les ambiances sombres et nocturnes. »

"Je veux être différent"

Robert Theyssens ne laisse rien au hasard. Avant de capter l’instant décisif, il se documente, il part en reconnaissance sur le terrain. Il flâne aussi. Mais il tend surtout à se démarquer. « Des milliers de photos sont prises à la seconde. Je veux être différent. J’accorde notamment beaucoup d’importance à la colorimétrie et j’essaye de donner un sens onirique à mon travail. On peut également voir une part de mystère sur mes clichés faits en forêt. » Quand il ne s’adonne pas à la photographie, Robert Theyssens fait un peu de sport, ou passe du temps dans son jardin. En 2022, il participait même au concours des maisons fleuries organisé par la Ville.