Environnement : un joli capital vert avec la plantation d'arbres d'avenir

Des arbres dits « d’avenir » ont été plantés cet hiver. D’autres suivront dans les prochaines années pour maintenir une continuité de grands et beaux arbres pour les générations futures.

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Prenons par exemple le parc du Poutyl. Il y a quelques arbres particulièrement majestueux qui se détachent naturellement et donnent un supplément d’âme à ce parc public de centre-ville. Un cèdre, un hêtre, un platane trônent en maîtres dans la verdure. D’autres lieux à Olivet ont aussi leur petit coin de paradis. Car oui, un arbre peut à lui
seul faire tout le charme d’un quartier. Pour avoir cette stature, tous ont un âge avancé. Certains dépassent même le siècle. Alors, pour renouveler ce patrimoine vivant exceptionnel, la mairie a décidé de planter chaque année quelques arbres d’avenir. Comprenez, des sujets qui pourront se développer sans contrainte et qui présentent une longévité importante. « Nous avons tendance à l’oublier, mais un arbre n’est pas là pour toujours, rappelle Sandrine Lerouge, adjointe au Maire déléguée au Cadre de vie. Il nous faut donc envisager le futur et planter de manière régulière pour que nos petits-enfants et ceux qui les suivront puissent aussi contempler de très beaux arbres. »

Trois plantations ont ainsi été réalisées dans cet objectif en début d’année : un cèdre et un catalpa dans le Larry en bordure de RD 2020 et un autre catalpa à l’entrée ouest du boulevard Victor Hugo. Des variétés qui ont été retenues car elles s’adapteront plus facilement que d’autres aux changements climatiques. Une vingtaine d’arbres seront plantés d’ici la fin du mandat, répartis sur le territoire. Les premiers sujets en terre sont encore frêles et se distinguent peu. Mais le pari est qu’ils deviennent grands et beaux d’ici trente à cinquante ans. Tous seront protégés dans le cadre du Plan
local d’urbanisme au titre d’arbres remarquables.

Une identité paysagère

Pour aller plus loin et conforter son identité paysagère, une réflexion globale vient d’être lancée à l’échelle de la ville, et confiée à L’atelier de paysage d’Olivier Striblen. D’abord pour identifier les endroits remarquables et définir ce qui caractérise la ville, puis pour améliorer certains espaces qui le mériteraient. Des propositions de mise en valeur ou de
conception de nouveaux paysages seront étudiées. Charge ensuite à la Ville et aux équipes des espaces verts de les mettre en oeuvre au fil des années. « Il s’agit de définir un style durable en matière de végétal, reliant la ville du nord au sud. Une sorte de continuité et d’unité paysagère singulière et contemporaine reposant sur des principes olivetains. Tout un programme ! », confie l’élue.

Mais pas une carte blanche pour autant. Quelques contraintes ont été imposées dans la commande passée au paysagiste. Le « beau » devra se concilier avec des plantations peu gourmandes en eau, résistantes au changement climatique et l’ensemble, raisonnable sur un plan budgétaire. La maîtrise des coûts est un impératif.